On se souvient d’une des rodomontades amusantes de Jacques Chirac, alors maire de Paris, en 1988, (presque) prêt à enfiler son maillot de bain et à quitter ses chaussettes pour se jeter à l’eau : «Dans cinq ans, on pourra à nouveau se baigner dans la Seine, et je serai le premier à le faire.» Personne n’a jamais vu Chirac briller en brasse coulée au large de l’Hôtel de Ville… La promesse a été reprise à l’été 2015 par Anne Hidalgo, qui lança : «Les Parisiens pourront se baigner dans la Seine après 2024, grâce aux Jeux olympiques.» Il s’agit surtout d’un argument de prestige pour tenter de convaincre les délégués du Comité international olympique (CIO), votant pour le siège des futurs Jeux de 2024. La Seine mythique rendue à sa nature bienfaitrice, son eau épurée, dépolluée, où les compétiteurs de «natation en eau libre» (10 kilomètres) et du triathlon pourraient s’ébattre en toute sécurité. Un tableau impressionniste Belle Epoque.
Pour lire la suite de l’article publié par Libération, cliquez ici